Stabat Mater

de Normand Chaurette

Mise en scène : Pascal Holtzer

Musique : Pierre Zeidler et Pascal Holtzer

Lumière : Michel Nicolas

Régie : Christine Heimlich

Mécanismes sonores : Louis Guerry

Réalisation costumes : Rita Tataï

avec

Béatriz Beaucaire, Aude Koegler, Anne Lemeunier

Régine Westenhoeffer et Pierre Zeidler


La presse :


« Pascal Holtzer s’empare d’un texte subjuguant pour sceller une forte entreprise musico-théâtrale. »    

Patrick Lardy / Dernière Nouvelles d’Alsace 26/09/00


« Un travail d’une grande finesse pour aboutir à un spectacle sensible, fort et bouleversant. »

Michel Haber / Hebdoscope 11/10/00


« Ce Stabat Mater est doué d’une épaisseur et d’une intensité rarement atteintes au théâtre : danse, musique, chant et jeu des comédiens, tout participe à une justesse de ton et un rythme jamais pris en défaut. »                   

Dominique Feig / L’Alsace 4/04/01


Le spectacle :

Nous projetions de travailler sur le chœur, sans pour autant monter une tragédie grecque. Il s’agissait de lui redonner la place principale, de le considérer comme point de départ de la représentation, de le positionner au centre d’une création en nous appuyant sur un travail vocal important.

La découverte de Stabat Mater I de Normand Chaurette fut une révélation, c’était comme si ce texte avait été écrit en connexion directe avec nos préoccupations.

Vingt-quatre mères sont confrontées à un événement tragique : la disparition de leur enfant. Rageuses, rêveuses, emportées, incrédules, abattues ou combatives, elles vont « donner de la voix », prendre le pouvoir au détriment du gardien de la morgue qui est peut-être Hadès, le dieu des morts, et faire résonner un grand cri d’amour qui annonce des temps nouveaux.

Au-delà d’une mosaïque complexe des attitudes humaines face à la mort qui n’excluent ni l’humour ni la dérision, ce texte du québécois Normand Chaurette évoque le passage vers la maturité et la transformation de notre rapport au monde, lorsque les paradis perdus sont loin.

Le travail vocal des quatre comédiennes et le contrepoint instrumental du comédien-musicien donnent vie à une cantate profane, un oratorio contemporain qui voit voler en éclats les règles de la tragédie : en effet, le chœur antique est par définition impuissant ; ici, ces mères vont œuvrer à la transformation du monde.

création septembre 2000 au CEJC/La Laiterie à Strasbourg,

soutenue par la DRAC Alsace, la Ville de Strasbourg,

le Conseil Régional d’Alsace, le Conseil Général du Bas-Rhin et la Spedidam.