William Pig, le cochon qui avait lu Shakespeare

de Christine Blondel

Mise en scène : Pascal Holtzer

Scénographie : Manuel Girones

Musique : Yves Weyh et Pascal Holtzer

Lumière : Michel Nicolas

Costumes : Eléonore Daniaud

Son et régie générale  : Jean-Charles Herrmann

Prothèses animales : Michel Klein et Nathalie Sienko

Réglages combats : Frank Sasonoff

avec

Dominique Kling, Mard Dondi, Stéphanie Gramont,

Laurent Crovella, Béatriz Beaucaire, Dominique Renckel,

Jean-Charles Herrmann et Yves Weyh



La presse :

« Pascal Holtzer a su jouer habilement de tous les artifices de la scène pour surprendre et créer un monde entre réalité et conte où les hommes finissent par devenir les plus cochons. »

Justine Dupuy / Dernière Nouvelles d’Alsace 10/11/03


Le spectacle :


Ce cochon-là…

Comment lisent les cochons, s’ils lisent ? Par dévoration, sûrement. Ce cochon-là est tombé précisément sur ces livres-là : les œuvres complètes de Shakespeare ; que serait-il advenu si son groin avait rencontré Mein Kampf ?

“Dis-moi ce que tu croques, je te dirai ce que tu es”.

Dans une société malade de sa consommation, qu’elle soit matérielle, intellectuelle ou spirituelle, devenons-nous ce que nous ingurgitons ? Comme le cochon de La Fontaine (Le cochon, la chèvre et le mouton), William Pig crie la vérité, mais n’est-ce pas trop tard ?

Ces livres-là...

Les personnages que rencontrent William Pig sont ceux de Shakespeare  et l’ombre du grand William plane sur toute la pièce. En jetant des passerelles entre le théâtre élisabéthain et celui d’aujourd’hui, Christine Blondel semble répondre à une phrase de Juan Manuel de Prada qui n’a cessé de résonner tout au long de notre travail : « toute œuvre doit être résolument ancienne et absolument contemporaine ».


création novembre 2003 au TAPS-Scala à Strasbourg,

soutenue par la DRAC Alsace, la Ville de Strasbourg,

le Conseil Régional d’Alsace, le Conseil Général du Bas-Rhin.